L'histoire

Le début de l'année 2006 a vu un engouement certain dans les médias français (et italiens) pour la programmation par contraintes et la recherche opérationnelle. En effet, depuis que l'AFP a découvert que le sudoku servait de support pédagogique à l'école des Mines de Nantes (voir le communiqué de presse de l'EMN), plusieurs médias s'intéressent à la programmation par contraintes.

Ce qui était à l'origine conçu plus comme une opération de communication de l'EMN sur les activités d'enseignement du département informatique, est devenu, pour moi, l'occasion de promouvoir la programmation par contraintes, les disciplines connexes et l'AFPC. En effet, au-delà de l'aspect insolite de l'utilisation d'un jeu «de train de banlieue» dans les études «sérieuses» d'une école d'ingénieurs, les médias ont accroché sur le fait que derrière tout cela il y avait des concepts beaucoup plus complexes et en particulier la programmation par contraintes. C'est pour cette raison que je me suis prêté de bonne grâce aux diverses sollicitations qui ont suivi. C'était l'occasion de faire passer quelques messages sur la «programmation par contraintes» et j'ai ainsi souvent eu l'occasion d'en montrer quelques principes et diverses applications. Il s'agissait aussi d'un complément naturel à la démarche volontaire que Jean-Charles Billaut, président de la ROADEF, et moi-même avions initiée en décembre dernier auprès du magazine Science et Vie (dont une concrétisation a été un article dans le numéro d'avril 2006). Quoiqu'on puisse penser des médias en général, cette activité de communication est importante et intéressante pour l'AFPC en particulier et les communautés «contraintes» et «recherche opérationnelle».

Les retombées médiatiques ont été diverses et variées (ne sont mentionnées dans la suite que les retombées mentionnant explicitement les aspects scientifiques du sujet). La couverture a été très large tant en termes géographiques que thématiques. Bien que parfois les articles soient imprécis et incomplets, les premiers retours montrent que le message est quand même passé : la programmation par contraintes existe et permet de résoudre des problèmes complexes.

Pour l'anecdote, l'agende de presse italienne ANSA a, elle aussi, sorti une dépêche sur le sujet le 18 février 2006 qui a donné lieu à un article dans Il Tempo le 29/2 et La Stampa le 22/3.

Bilan au 30 novembre 2006